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Ce qui change au 1er mars 2021 : Tabac, tarifs gaz, énergies etc.

par webmaster le 28-02-2021

Prix du tabac, étiquettes-énergies, tarifs du gaz… Ce qui change au 1er mars 2021

Tarifs du gaz, nouvelles étiquettes-énergies, tests PCR pour les frontaliers en Moselle… On fait le point sur ce qui change au 1er mars 2021.

Mis en ligne le 27/02/2021 à 10:21  La Voix du Nord

> Tarif du gaz  Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie vont augmenter de 5,7 % en moyenne au 1er mars, sous l’effet cumulé d’une hausse des cours causée par une vague de froid cet hiver en Asie et d’un recours accru aux stocks européens en janvier, a annoncé vendredi le régulateur. «  Cette augmentation est de 1,5 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 3,4 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 5,9 % pour les foyers qui se chauffent au gaz  » a détaillé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans un communiqué.

> Prix du tabac  Après quelques augmentations du prix du tabac au 1er février, le prix de certaines cigarettes continue d’évoluer, selon le document des Douanes françaises. Selon les marques, quelques paquets de 20 cigarettes augmenteront de 10 centimes. A contrario, pour d’autres fumeurs, la facture sera (légèrement) allégée. Certains paquets de 20 cigarettes baisseront, eux, de 10 centimes. Actuellement vendus 10 euros, ils passeront à partir du 1er mars à 9,90 €. L’évolution du prix de la facture dépendra donc des références choisies par les fumeurs.

> Les étiquettes-énergie sur l’électroménager évoluent pour plus de lisibilité Dès ce lundi 1er mars, une nouvelle version de l’étiquette-énergie européenne va faire son apparition, pour plus de lisibilité. Elle allait auparavant de A+++ à D, désormais, elle ira de A à G afin de mieux guider les consommateurs vers les produits économes, indique mardi l’Ademe. Quatre catégories d’équipements sont concernées : les réfrigérateurs/congélateurs/caves à vin, les lave-linge, les lave-vaisselle et les téléviseurs/écrans. Pour les ampoules, la nouvelle étiquette apparaîtra en septembre.

> Les voyages non-essentiels vers la Belgique toujours interdits  Afin de limiter la propagation du Covid-19 et de ses variants, le gouvernement belge a interdit, depuis le 27 janvier, les voyages non-essentiels depuis et vers la Belgique. Cette restriction devait durer jusqu’au 1er mars, elle a finalement été prolongée début février au mois jusqu’au 1er avril.Jusqu’au 1er avril, il est donc interdit de se rendre chez nos voisins, sauf pour motif professionnel, familial ou encore médical. Seul le frontalier (qui habite à moins de 20 kilomètres de la frontière) bénéficie d’un statut «  à part  » et peut – outre les voyages essentiels évoqués ci-dessus – continuer à y faire «  ses achats liés à la vie quotidienne  ». Autrement dit, faire son plein d’essence ou de cigarettes en Belgique est bien autorisé. Pour chaque déplacement, n’oubliez pas de remplir une déclaration sur l’honneur. Elle est obligatoire.

> Test PCR en Moselle pour les déplacements frontaliers  La situation sanitaire est préoccupante en Moselle. À ce titre, à compter de ce lundi 1er mars, la France va demander des tests PCR négatifs de moins de 72 heures pour les déplacements non-professionnels de frontaliers entre l’Allemagne et le département français. «  La dérogation de l’obligation de présentation d’un test PCR de moins de 72 h à l’entrée sur le territoire national sera limitée aux seules activités professionnelles, a indiqué un communiqué du ministère de la Santé et du secrétariat d’État chargé des Affaires européennes. Les frontaliers qui se déplacent pour des motifs autres que professionnels devront donc présenter un test PCR négatif à la frontière.  »

> Pas de changement d’indemnisation du chômage partiel jusqu’à la fin du mois  Les conditions d’indemnisation du chômage partiel, qui devaient évoluer au 1er mars, restent inchangées jusqu’à la fin du mois. « Nous allons prolonger au mois de mars les taux actuels d’activité partielle », avait précisé la ministre du Travail Elisabeth Borne mi-février sur BFM Business. « Les salariés des entreprises relevant de secteurs les plus touchés par la crise continueront également de percevoir une indemnité égale à 84 % du salaire net jusqu’au 31 mars 2021. Ceux des entreprises fermées administrativement percevront toujours une indemnité égale à 84 % du salaire net mais jusqu’au 30 juin 2021 », précise d’ailleurs le site service-public. Ainsi, les salariés travaillant dans une entreprise relevant des secteurs dits « protégés », comme la restauration ou la culture, continueront de toucher 70 % de leur rémunération brute antérieure par leur employeur (soit environ 84 % de votre rémunération nette) jusqu’au 31 mars 2021. « L’allocation versée à employeur sera de 60 % de la rémunération horaire brute dans la limite d’un plafond de 4,5 SMIC et d’un plancher de 8,11 € jusqu’au 31 mars 2021, est-il détaillé. L’allocation passera ensuite à 36 % à partir d’avril 2021 avec un plancher fixé à 7,30 €. »